Jules Tyck posant pour 'son' Nieuport.
« La Grande Guerre » (1914-1918)
A l'école de pilotage de Bollekens à Sint-Job, la formation des pilotes militaires se poursuit sans relâche. Après tout, il y avait un conflit dans l'air...
Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, un certain nombre de pilotes se mettent à la disposition du gouvernement militaire avec leur équipement. La société Bollekens suit l'armée en retraite avec tout son matériel et son personnel et assurera la maintenance des avions militaires pendant la guerre.
En août 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Les avions et équipements des écoles de pilotage de Sint-Job et de Kiewit sont regroupés dans la forteresse « imprenable » d'Anvers. A cet effet, la zone d'entraînement du Génie "de Wilrijckse Plein" sera aménagée en aérodrome. Les quatre escadrilles belges avec des JERO font beaucoup de bon travail de reconnaissance. Le commandement de l'armée commence enfin à voir l'utilité de l'aviation. Des pilotes civils tels que les Caters, Jan et Max Olieslagers, les frères Orta et Jules Tyck se portent volontaires avec leur propre équipement. Les usines Bollekens s'agrandissent pour répondre à la demande de nouveaux appareils et de réparations d'appareils existants. Ils entretiennent également les avions des Alliés et trouvent que leurs propres conceptions sont plus solides et beaucoup plus modernes.
En octobre 1914, la situation à Anvers devient intenable et les soldats doivent évacuer. Tout le matériel de Bollekens est chargé sur un train militaire spécial et quarante employés avec leurs femmes et leurs enfants sont emmenés à Ostende puis via le Westhoek jusqu'au Havre. Ils ont continué à entretenir et à construire des avions militaires jusqu'en 1916. Puis soudain, la coopération est annulée unilatéralement par les militaires et les techniciens doivent être licenciés. Certains trouvent du travail auprès de constructeurs étrangers. Après la guerre, les frères Bollekens retournent à Anvers, pour découvrir que leurs hospices ont été détruits par les Allemands. Un procès contre l'État belge qui s'éternisera pendant trente ans n'a finalement pas abouti à une issue positive. La fin de la guerre, c'est aussi la fin d'un constructeur aéronautique en avance sur son temps.
Légendes des photos (du haut à gauche au bas à droite)
Musée Stampe en Vertongen vzw
Aéroport International d'Anvers
Fermé le dimanche de Pâques et pendant les mois de août, décembre et janvier.
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